L’incontinence urinaire est la perte d’urine involontaire. C’est un problème fréquent, avec un impact important sur l’hygiène et la qualité de vie. Elle peut s’expliquer par différents mécanismes: hyperactivité vésicale, diminution de la contractilité vésicale, hyperactivité sphinctérienne et/ou du périnée, déficience sphinctérienne et/ou du périnée.
On distingue classiquement quatre types d’incontinence urinaire: l’incontinence d’urgence (la plus fréquente chez le patient âgé), l’incontinence d’effort (en cas d’hyperpression abdominale, de toux, d’effort physique, d’éternuement,…), l’incontinence mixte et l’incontinence par regorgement (conséquence des rétentions d’urine).
L’incontinence urinaire peut être due aussi à des causes réversibles telles une infection urinaire, un fécalome. Certains médicaments entraînent ou aggravent les incontinences d’urine.
Parmi les médicaments pouvant être impliqués dans l’apparition ou l’aggravation d’une incontinence, on retrouve évidemment l’ensemble des diurétiques, les somnifères, les relaxants musculaires, mais aussi d’autres classes pharmacologiques dont l’effet est plus sournois. Afin de limiter la cascade médicamenteuse, il sera important, à l’officine, de repérer la prise de ces médicaments face à une plainte de fuites urinaires.
Médicaments ayant un effet alpha-bloquant La stimulation des récepteurs alpha 1 entraîne une contraction de divers muscles lisses, dont les sphincters urinaires, avec pour conséquence des difficultés mictionnelles voire une rétention d’urine. Chez les patients prenant des médicaments alpha-bloquants, des incontinences urinaires sont observées, probablement à cause d’une réduction de la pression urétrale par le blocage alpha.
Alpha-bloquants utilisés dans les troubles Alfuzosine
(surtout ceux qui ont des effets alpha- Lévomépromazine Nozinan® bloquants modérés ou, au contraire, des Zuclopenthixol
effets atropiniques causant des rétentions d’urine)
Médicaments anticholinestérasiques Les anticholinestérasiques utilisés dans la maladie d’Alzheimer tels que le donépézil (Aricept®), la galantamine (Reminyl®) et la rivastigmine (Exelon®) sont des parasympathomimétiques, ou cholinergiques. Parmi leurs effets indésirables, on retrouve dès lors l’incontinence urinaire. De plus, ils s’opposeront aux effets des médicaments
Newsletter SSPF septembre 2008- mise à jour 2013
anticholinergiques éventuellement prescrits pour la prise en charge de la plainte d’incontinence.
D’autres médicaments cholinergiques sont utilisés dans diverses situations : la pilocarpine, la néostigmine (Prostigmine®), etc.
Hormonothérapie substitutive de la ménopause Chez les femmes ménopausées sous traitement hormonal substitutif, soit par une association œstroprogestative, soit par un œstrogène seul, le risque d’apparition ou d’aggravation d’une incontinence urinaire est augmenté. Autres Enfin, surtout en cas de polymédication, certains traitements favorisent une rétention urinaire et peuvent entraîner une incontinence par regorgement (même si ce type d’incontinence est moins fréquent)
: antidépresseurs imipraminiques, antipsychotiques, antiparkinsoniens,
antihistaminiques, analgésiques morphiniques, inhibiteurs calciques…
Face à une plainte de fuites urinaires, l’analyse de la médication n’est certes pas simple, mais elle vaut la peine que l’on s’y attarde, parallèlement à la prise en charge, qu’elle soit médicamenteuse, rééducative ou chirurgicale.
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A Randomized Comparison of Indwelling Pleural Catheter and Doxycycline Pleurodesis in the Management of Malignant Pleural Effusions Joe B. Putnam, Jr., BACKGROUND. The purpose of this study was to compare the effectiveness and Richard W. Light, safety of a chronic indwelling pleural catheter with doxycycline pleurodesis via R. Michael Rodriguez, tube thoracostomy in the treatment of
INTERNATIONAL WHIPLASH TRAUMA CONGRESS (IWTC) 25 en 26 februari 2005, Breckenridge, CO, USA Verslag, Deel I Aankomst in Breckenridge ´Hello sir, how are you today ?`, is de standaard begroeting in America, ook al is de dag bijna ten einde. Ik kom laat in de avond aan in m´n hotel Mountain Lodge, in Breckenridge, een voormalig mijnstadje nu wintersportplaats in de Amerikaanse sta
L’incontinence urinaire est la perte d’urine involontaire. C’est un problème fréquent, avec un impact important sur l’hygiène et la qualité de vie. Elle peut s’expliquer par différents mécanismes: hyperactivité vésicale, diminution de la contractilité vésicale, hyperactivité sphinctérienne et/ou du périnée, déficience sphinctérienne et/ou du périnée.
On distingue classiquement quatre types d’incontinence urinaire: l’incontinence d’urgence (la plus fréquente chez le patient âgé), l’incontinence d’effort (en cas d’hyperpression abdominale, de toux, d’effort physique, d’éternuement,…), l’incontinence mixte et l’incontinence par regorgement (conséquence des rétentions d’urine).
L’incontinence urinaire peut être due aussi à des causes réversibles telles une infection urinaire, un fécalome. Certains médicaments entraînent ou aggravent les incontinences d’urine.
Parmi les médicaments pouvant être impliqués dans l’apparition ou l’aggravation d’une incontinence, on retrouve évidemment l’ensemble des diurétiques, les somnifères, les relaxants musculaires, mais aussi d’autres classes pharmacologiques dont l’effet est plus sournois. Afin de limiter la cascade médicamenteuse, il sera important, à l’officine, de repérer la prise de ces médicaments face à une plainte de fuites urinaires.
Médicaments ayant un effet alpha-bloquant 
anticholinergiques éventuellement prescrits pour la prise en charge de la plainte d’incontinence.
D’autres médicaments cholinergiques sont utilisés dans diverses situations : la pilocarpine, la néostigmine (Prostigmine®), etc.
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