Volume 32, N° 2-3, 2005 Couper ou écraser les comprimés : oui ou non ? Ne pas couper ni pulvériser des Quelles sont les règles comprimés par avance. Les princi- générales à respecter ? pes actifs peuvent être instables à l’air, l’humidité ou la lumière. Sur quels critères les fabri- Il est indispensable de toujours cants choisissent-ils une bien rincer la sonde naso-gas- forme galénique ? trique après le passage d’un médi- cament, même pulvérisé.
comprimés allongés profondémentrainurés sur les deux faces sont les
Que retenir? En l’absence de rainure, la divi- sion d’un comprimé est difficile, aléatoire et devrait être évitée
primé doivent être décidés au cas par
(risque d’erreurs de dosage) (2-5). Il est alors préférable de privilégier une autre forme orale (par ex. Quels sont les risques poten- gouttes, sirop, suspension orale, tiels d’une mauvaise manipu-
principes actifs. Il est toujours préfé-
comprimés effervescents), une lation ? autre voie d’administration (par ex. suppositoire), voire une autre préparation. Faute d’alternative, utiliser un partage-comprimé. On devrait tout particulière- ment s’abstenir de couper, écraser ou ouvrir :
ou au contraire une perte d’effet. Références Où chercher des informations sur la sécabilité d’une forme
2. Mc Devitt . Pharmacotherapy 1998; 18: 193.
orale sèche ?
• les cp ou caps enrobés, gastro-résis-
tants ou à libération modifiée (cp re-
5. Stimpel. J Hypertens Suppl 1985; 3: S97.
cipes actifs instables à l’air ou à la
PHARMA-FLASH Volume 32, N° 2-3, 2005 Tableau 1 : Sécabilité et possibilité de broyage des comprimés (6)
NB : Sécabilité définie au sens «peut être coupé d’un point de vue pharmaceutique», n’implique pas qu’une rainure soit présente à la surface du com-
primé. Cette liste non exhaustive n’est valable que pour les noms de marque cités et pas pour les autres préparations du même groupe théra- peutique. Elle est également sujette à modifications au fur et à mesure de la mise sur le marché de nouvelles formes galéniques. Nom de marque Présentation Remarques Alternatives (principe actif)
peuvent être dispersés dans de l’eau sans écraser (par sonde, diamètre min. 8French = 1,6 mm)
Par sonde en pédiatrie, préparer susp. d’oméprazole à 2 mg/ml dans du bi-
carbonate de sodium 8,4% (osmolarité élevée, peut être diluée 1 fois avec del’eau avant emploi)
cp filmés gastro-résistants à 400 &
– susp. (Augmentin Trio 156,25mg/5 ml ; Trio Forte 312,5 mg/5 ml ; Duo 457 mg/5 ml)
– sachet (Augmentin Trio312,5 mg/sachet)– gttes (Augmentin Trio62,5 mg/ml)
PHARMA-FLASH Volume 32, N° 2-3, 2005 Nom de marque Présentation Remarques Alternatives (principe actif)
+ colécalciférol)Calcium carbonateStreuli®
(carbonate de Ca)Calcort® (déflazacort)
cp à 2 mg, forte à 4 mg & retard à
indapamidecaps à 150 (10’000) & 300 mg
gan Odis), sachets à 150 ou250 mg, ou sirop à 30 mg/ml
susp. 50 mg/5 ml ou 200 mg/5 mlforme liquide en France (Digoxine
produit activé par les bactéries intestinales
PHARMA-FLASH Volume 32, N° 2-3, 2005 Nom de marque Présentation Remarques Alternatives (principe actif)
tose (Maltofer sirop à 10 mg/ml ougttes à 50 mg/ml)
être ouvertes. Attention: les deux produits ne sont pas bioéquivalents
principe actif très irritant pour les muqueuses buccales et œsophagiennes ;avaler cp entier à jeun en position debout avec un grand verre d’eau
Possibilité d’écraser les cp pour une administration chez les patients munisd’une sonde (pas de contact avec les muqueuses dans ce cas-là)
(acide fusidique)Glibénèse® (glipizide)
très mauvais goût; on peut disperser les
ml et cp à 400 mg dans 200 ml); ad-ministrer rapidement la susp. obtenue
cp pelliculés mite à 500 mg & forte
caps à 80 mg (Inderal LA 80) caps retard à 160 mg
ne pas administrer par sonde (adhè-re aux parois) ; en cas de crise et si le
Kaletra sirop à 80 mg/ml de lopinavir et20 mg/ml de ritonavir; par sonde: admi-
nistrer sans dilution (risque de précipita-
tion), rincer la sonde avec du lait entier(pas d’eau!) et suivre les concentrationsplasmatiquescp effervescents de Potassium
PHARMA-FLASH Volume 32, N°2-3, 2005 Nom de marque Présentation Remarques Alternatives (principe actif)
à 125 mgcp LIQ solubles à 62,5 & 125 mg
dispersible dans l’eau sans écraser (par sonde, diamètre min. 8 French =
1,6 mm). Sonde en pédiatrie : préparer une susp. d’oméprazole à
2 mg/ml dans du bicarbonate de sodium 8,4% (osmolarité élevée, peut être
Norvir sirop (600 mg/7,5 ml) ; parsonde: administrer sans dilution
sonde avec du lait entier (pas d’eau !)et suivre les concentrations plasma-tiques
les ne doivent pas être écrasés ni cro-
(Primpéran suppositoires 10 ou20 mg ), adapter la posologie carpas d’effet retard
PHARMA-FLASH Volume 32, N° 2-3, 2005 Nom de marque Présentation Remarques Alternatives (principe actif)
(SolTab), à dissoudre sur la langueou dans un verre d’eau
tre (risque d’erreur de dosage avec1 mg)
cp à 100 mg & 200 mg & cp pelli-
PHARMA-FLASH Volume 32, N°2-3, 2005 Nom de marque Présentation Remarques Alternatives (principe actif)
Divitabs à libération contrôlée CR à
Tramal® (tramadol)
sans pompe de dosage, adapter laposologie car pas d’effet retard
Tranxilium®
Urbanyl® (clobazam) PHARMA-FLASH Volume 32, N°2-3, 2005 Nom de marque Présentation Remarques Alternatives (principe actif)
cp filmés dispersibles à 200, 400 &
La rédaction remercie la Dresse Caroline Christe, de la Pharmacie des HUG, de sa participation à la rédaction
Toute correspondance éditoriale doit être adressée au Dr J. Desmeules. Rédacteur responsable : Dr. J. DESMEULES – E-mail : Jules. Desmeules@hcuge.ch Comité de rédaction : Prof. J. BIOLLAZ, Division de Pharmacologie clinique, CHUV, Lausanne. Dr. P. BONNABRY, Pharmacie des HUG, Genève. Dr. T. BUCLIN, Division de Pharmacologie clinique, CHUV, Lausanne. Dr. J. CORNUZ, Division d’Evaluation et de Coordination des Soins, CHUV, Lausanne. Prof. P. DAYER, Division de Pharmacologie et Toxicologie cliniques, HUG, Genève. Dr. J. DESMEULES, Division de Pharmacologie et Toxicologie cliniques, HUG, Genève. Prof. J. DIEZI, Institut de Pharmacologie et Toxicologie, Lausanne. Prof. J.P. GUIGNARD, Service de Pédiatrie, CHUV, Lausanne. Dr. C. LUTHY, Cli- nique de Médecine interne de Réhabilitation, Genève. Dr. M. NENDAZ, Clinique de Médecine I, HUG, Genève. Dr. P. SCHULZ, Unité de Psychopharmacologie clinique, Division de Pharmacologie et Toxicologie cliniques, HUG, Genève. Dr. N. VOGT, Unité de Gérontopharmacologie clinique, Division de Pharmacologie et Toxicologie cliniques, HUG, Genève. Secrétariat de rédaction : Mme F. Morel, Division de Pharmacologie et Toxicologie cliniques, Hôpital Cantonal, CH-1211 Genève 14. Tél. 022 382 99 32 - Fax 022) 382 99 40 - Email : florence.morel@hcuge.ch. Administration et abonnements : Editions Médecine et Hygiène, Case postale 456, CH-1211 Genève 4. Tél. 022 702 93 22 - Fax 022 702 93 55 - E-mail : abonnements@medhyg.ch. CCP 12-8677-8. Tarif d’abonnement annuel : Suisse FS 45.–, étranger FS 84.– (étudiants et assistants : FS 26.–).
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Há três anos, enquanto visitava Teerão, fui apresentado a um homem sem charme chamado Muhammad Ali Samadi que, disseram-me, me iria falar da peculiar leitura que a teocracia iraniana faz do judaísmo e do sionismo. O senhor Samadi dizia que o líder supremo do Irão, Ayatollah Ali Khamenei, não defendia o antisemitismo. Mas, momentos depois, usaria uma metáfora epidemiológica para explicar