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Une réponse à un défi majeur du siècle La maladie d’Alzheimer, largement ignorée il y a quelques décennies encore, est devenue un défi sociétal et mé- dical majeur. Le Pr Ivanoiu (UCL) nous entretient de cette maladie et de la riposte développée par les chercheurs des universités et de l’industrie pharmaceutique.
E, les malades souffrant d’Alzheimer présentant à plus de 60 %, voire 70 % (au lieu de 15 % environ dans la popula- qués. Ce chiffre est sans doute sous-évalué, un Ces facteurs génétiques ne sont probablement pas les fac- légers ou même modérés n’étant pas connus, ce Pour ce qui est du rôle de facteurs environnementaux, ré- gulièrement évoqués de-ci et de-là, comme l’aluminium, rien n’est prouvé de façon formelle, même si les études sur les jumeaux monozygotes, réalisées notamment en Suède, 150 000, nombre qui continue à croître de façon marquée, suggèrent l’intervention de facteurs de ce type. Un facteur essentiellement du fait du vieillissement de la population. protecteur relatif est aussi un niveau d’éducation élevé : La maladie d’Alzheimer représente grosso modo 60 % du plus on va loin dans ses études et son travail, plus on fera la total des démences, contre 20 % d’autres types de démen- maladie tard. C’est le concept de réserve cognitive.
ce dégénérative et 10 à 15 % de démences vasculaires (el-les aussi en augmentation, du fait de la meilleure survie des Pour ce qui est des traitements médicamenteux, on a patients victimes d’accidents vasculaires cérébraux), ainsi d’abord la classe des inhibiteurs de la cholinestérase, qui qu’une proportion en hausse de démences de type mixte.
comprend le donépézil, la rivastigmine et la galanthamine, substances qui augmentent les taux d’acétylcholine dans En gros, le risque de démence est de 1 % à 60 ans, aug- le cerveau, ce transmetteur étant déficient dans la maladie mentant ensuite rapidement avec l’âge pour atteindre 30 % d’Alzheimer. On a également les molécules qui agissent sur environ à 80 ans et pratiquement 50 % au-delà de 90 ans. les récepteurs du glutamate, du type NMDA (mémantine), «Comme pour toutes les maladies neurodégénératives, on n’a facilitant la transmission synaptique et, enfin, les neuropro- guère d’idée de la cause précise de la maladie d’Alzheimer, tecteurs, à savoir essentiellement des préparations à partir sinon que l’on suppose un déséquilibre entre des facteurs qui de Ginkgo biloba et de vitamine E, qui protègent les neuro- protègent et des facteurs qui agressent, avec pour conséquen- nes, du moins in vitro, contre toutes sortes d’agressions.
ce un trouble métabolique au niveau cellulaire. Les synapses diminuent, les neurones disparaissent, avec dépôt de substan- Que peut-on dire de ces médicaments? Pour les inhibiteurs ces anormales, déchets métaboliques, qui sont les plaques de la cholinestérase, étudiés depuis pas mal d’années, l’ef- fet bénéfique sur la cognition et les activités de la vie quoti-dienne est assez clairement établi, du moins à court terme. Cela améliore indéniablement quelque peu les fonctions cognitives, du moins chez les répondeurs, même si des dé- Le facteur de risque principal de la maladie est évidemment bats persistent sur l’importance clinique à attribuer à cette l’âge, qui n’est cependant pas en lui-même un facteur cau- amélioration. Même type de preuves pour la mémantine, sal, 10 % débutant avant l’âge de 65 ans et donc 90 % dé- mais dans les cas modérés à sévères cette fois (alors qu’il butant au-delà de cet âge. 2 % à peine des cas d’Alzheimer s’agit des cas légers à modérés pour les inhibiteurs de la sont, eux, héréditaires, à transmission autosomale domi- cholinestérase). Les neuroprotecteurs se sont, eux, avérés nante et la maladie dans ces cas se manifeste sensiblement plus tôt. Au-delà de cette forme très rare, il est clair aussi que des facteurs génétiques jouent un certain rôle en la ma-tière. Le seul connu à ce jour est celui lié à l’apolipoprotéine «Pour les deux autres classes, on se trompe de débat si on met Qu’attend-on de l’avenir dans ce domaine? On a caressé en cause leur efficacité, toute la question étant une question quelque espoir avec le vaccin anti-amyloïde au début de de justification économique par rapport à cette efficacité.» Et cette décennie, mais cette idée part de l’hypothèse attri- le Pr Ivanoiu de souligner que 70 % des patients diagnos- buant à l’amyloïde un certain rôle réellement pathogène tiqués en Belgique, présentant un stade léger à modéré et dans la maladie. Le vaccin en question a malheureusement vivant à domicile, bénéficient de ce traitement par inhibi- produit des effets secondaires graves. Qui plus est, il sem- teur de la cholinestérase. C’est aussi le cas d’un patient sur ble que si l’amyloïde avait bien disparu du cerveau chez les 3 parmi ceux qui sont institutionnalisés. Parmi les méde- patients traités (des examens post-mortem le confirment), cins de terrain, à peu près tous s’accordent à reconnaître le processus pathologique se poursuivait quand même. Ac- que si l’efficacité des traitements n’est pas énorme, il y a tuellement des anticorps monoclonaux anti-amyloïde sont d’indéniables effets bénéfiques dans un certain nombre de à l’étude en phase III et on devrait assez rapidement être cas. De plus, ils se montrent particulièrement actifs chez davantage fixé à ce sujet. D’autres pistes sont actuellement certains patients, sans que l’on puisse toutefois prédire explorées, notamment celle consistant à s’attaquer à la pro- chez quels patients ce sera le cas. Certains cas montrent téine tau, hyperphosphorylée dans la maladie d’Alzheimer même des améliorations assez spectaculaires. De plus, les et devenue non fonctionnelle. L’avenir nous dira si des subs- patients sont aussi nettement mieux suivis lorsqu’il y a tances inhibant la protéine tau sont intéressantes.
administration d’un traitement, effet qui lui-même a pour résultat de postposer dans une certaine mesure l’appari- La recherche combinée au niveau académique et pharma- ceutique représente clairement la seule issue possible pour une pathologie appelée à devenir un problème médical, mais également économique et social majeur de ce début de siècle.
«Dans cette maladie terrible, on a somme toute une panoplie réduite de moyens: on n’a aucun moyen de prévention, on ne peut guérir la maladie ni même l’infléchir d’aucune façon. On dispose de ces médicaments, qui ont un certain effet, petit mais prouvé. Sur quelle base peut-on alors les refuser aux ma-lades ?» Et si la société décide de ne pas financer ces traite-ments parce qu’il y a d’autres priorités, c’est un tout autre débat, reposant forcément sur d’autres critères, ajoute en-core Adrian Ivanoiu. Par ailleurs, il n’est pas correct d’op-poser les mesures sociales indispensables, comme l’aide au conjoint et les soins à domicile aux traitements médica-menteux. La prise en charge des malades Alzheimer est un tout et chaque moyen a sa place, surtout quand il n’y a pas pléthore de ces moyens … pharma.be asbl l Ensemble, investissons dans la santé
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Source: http://www.investinhealth.be/files/alzheimer_ivanoiu_fr.pdf

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