Dgs-g6pd conseils

Déficit
en Glucose-6-Phosphate
Déshydrogénase (G6PD)
ou favisme
Afin de prévenir les complications, respectez et faites
respecter les contre-indications et précautions d’utilisation
de certains médicaments, produits et aliments.
Lisez attentivement ce document et conservez-le soigneusement avec la carte desoins. Il contient des informations sur votre pathologie, ses complications, sonmode de prévention.
Les règles d’or
Pour éviter des complications
professionnel de santé
Règles d’or
graves ne consommez pas
devant effectuer un soin
(infirmière, dentiste).

certains médicaments et
certains aliments.

4) Portez toujours sur vous votre carte de
soins et respectez et faites respecter les
1) Prévoyez un suivi régulier avec le
médecin spécialiste et le médecin
traitant afin de limiter le risque de
En cas de doute, avant toute consommation, n’hésitez pas à vérifier la composition : 2) En cas de malaise, pâleur d’apparition
• du médicament, auprès du médecin ou brutale ou si vous constatez que vos
yeux sont jaunes et vos urines foncées,
• de l’aliment, en consultant l’étiquetage consultez immédiatement à l’hôpital,
faites appel au 15 ou 112. Indiquez votre
5) Informez vos proches de votre
pathologie.Vérifiez si vous n’avez pas pris un pathologie et des précautions à
médicament ou un aliment non-autorisé et prendre.
signalez-le au médecin, si c’est le cas.
6) Le médecin scolaire, en concertation avec
3) En cas de consultation urgente ou non,
le médecin traitant, vous aidera à organiser signalez votre déficit en G6PD et
l’accueil de l’enfant atteint d’un déficit en montrez votre carte au médecin
G6PD par la rédaction d’un « projet
prescripteur, au pharmacien et à tout
d’accueil individualisé » (PAI).
Liste des aliments contre-indiqués (recommandations établies par l’AFSSA(1))
1) Ne jamais consommer de FEVES (vicia
2) Ne pas boire de boissons contenant de
faba ou fèverole), quel que soit leur mode
la quinine (quinquina), comme les
de préparation ou de consommation
« sodas toniques ».
(fraîches, surgelées, cuites, en soupe de légumes 3) Ne pas consommer de complément
variés, dans les « compléments alimentaires », alimentaire à base de vitamine C.
ou les purées de légumes en poudre).
Liste des aliments à consommer avec modération (recommandations établies par l’AFSSA(1))
Consommer avec modération :
La limite supérieure de sécurité de
• les aliments :
l’apport en vitamine C, par jour, est de
- naturellement riches en vitamine C.
un gramme chez l’adulte.
- enrichis en vitamine C.
La teneur en vitamines des aliments
• les boissons enrichies ou concentrées en
est disponible sur le site de l’AFSSA :
vitamine C.
www.afssa.fr
(1) Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments, « avis du 25 août 2006 et du 13 novembre 2006 relatif à la demandede recommandations concernant l’alimentation des personnes atteintes de déficit en G6PD, saisine n°2006-SA-0033 ». Les médicaments contre-indiqués ou nécessitant des précautions
d’emploi (liste établie par l’AFSSAPS(1) en 2007 et susceptible d’évoluer(2)) :
Pour accéder à la liste actualisée et exhaustive, et
aux recommandations d’usage, consulter le site de l’AFSSAPS :
http://afssaps.sante.fr/pdf/5g6pd.pdf

I- Les médicaments formellement
Chloroquine >
Divers Dimercaprol,
contre-indiqués :
> Antibiotiques et antiseptiques Acide
Type 2 : les médicaments déconseillés
(sauf situation particulière) en raison
d’appartenance
pharmacologique à risque, ou en raison
Triméthoprime > Antalgiques Noramido-
d’un risque potentiel d’hémolyse :
pyrine / Métamizole sodique > Anti-
inflammatoire intestinal
Sulfasalazine (voie
> Antibiotiques et antiseptiques Acide
orale) > Divers Rasburicase.
pipémidique, Enoxacine, Fluméquine,Loméfloxacine, Moxifloxacine, Ofloxacine (voies II- Les médicaments nécessitant
orale et injectable), Péfloxacine (voies orale et des précautions d’emploi :
injectable), Sulfacétamide, Sulfadoxine, Sulfaméthizol > Antidiabétiques oraux
Carbutamide, Glibornuride, Gliclazide,
Glimépiride, Glipizide > Antipaludéen Quinine
Type 1 : les médicaments déconseillés
> Divers Hydroxychloroquine, Prilocaïne,
(sauf situation particulière) pour
Phénazone (voie locale), Quinine (dans d’autres lesquels des cas d’hémolyse aiguë ont
indications que le traitement du paludisme).
été rapportés :
> Antibiotiques et antiseptiques
Type 3 : les médicaments déconseillés
Ciprofloxacine (voies orale et injectable), à dose élevée (c’est-à-dire supérieure à
Lévofloxacine (voies orale et injectable), la dose usuelle journalière) :
> Acide Acétylsalicylique ou Aspirine ; Acide
Sulfadiazine (voie locale) > Antidiabétique
oral Glibenclamide > Antipaludéen
Carbasalate calcique ; Paracétamol.
Autres produits contre-indiqués
> Ingestion de certaines plantes médicinales et, notamment, Acalypha indica et Coptis chinensis.
(1) L’Agence Française de Sécurité Sanitaire des Produits de santé : liste des médicaments contre-indiqués ounécessitant des précautions d’emploi en cas de déficit en G6PD. Accès à l’information par substance active etpar nom de spécialité pharmaceutique. (2) les informations contenues dans la liste seront actualisées en fonction de l’évolution des connaissances etde l’état de commercialisation des spécialités pharmaceutiques. Définition
Le déficit en Glucose-6-Phosphate Déshydrogénase (G6PD),
appelé aussi « favisme » est une maladie génétique, héréditaire
qui atteint les globules rouges du sang.

La G6PD est une enzyme servant à « protéger » les globules
rouges de certaines agressions.

En cas de déficit en G6PD, l’enzyme ne fonctionne pas ou est
fabriquée en quantité insuffisante.

Lors de la prise de certains médicaments, produits ou aliments (en particulierles fèves, d’où le nom de « favisme » donné à cette maladie), les globulesrouges ne sont plus protégés. Ils éclatent, entraînant une anémie (= baissedu taux de globules rouges dans le sang), dite hémolytique (= destructiondes globules rouges), le plus souvent aiguë et grave, qui nécessite destransfusions sanguines, en urgence, à l’hôpital.
La gravité des accidents pouvant survenir, après la prise de
certains médicaments ou aliments, est différente selon les
personnes.
El e dépend de l’importance du déficit qui varie selon la « forme
génétique » de la maladie de chaque personne (= variant). On connaît,
environ, 120 variants différents, par exemple, le variant
B-Méditerranéen donne des formes plus sévères que le variant A-Africain.
Environ 4 personnes sur 1 000 sont atteintes, soit 420 millions de
personnes dans le monde et au moins 250 000 en France.
Le déficit en G6PD atteint dix fois plus les garçons que les filles.
Le déficit en G6PD est particulièrement fréquent parmi les populationsvivant dans certaines zones géographiques : pourtour de la Méditerranée,Afrique du Nord et Sub-Saharienne, Inde, Asie du Sud-Est, les populationsnoires d’Amérique et des Antilles.
■ Le déficit en G6PD est une affection génétique, héréditaire,
due à une altération du gène (= mutation), qui détermine la
fabrication de l’enzyme G6PD.
Ce gène se situe sur le chromosome X.
■ L’atteinte génétique provient habituellement d’une transmission
familiale
du gène (= mutation transmise), mais parfois d’une
altération nouvelle du gène de la G6PD, chez une personne dont
les parents n’étaient pas porteurs du déficit (= mutation de novo).
■ Les femmes ont deux chromosomes X (= XX), les hommes un
chromosome X et un Y (= XY). Si une femme possède le gène
altéré de la G6PD sur un de ses chromosomes X, elle est dite
« porteuse saine »
(c’est-à-dire non-malade, bien que porteuse du
gène muté), car le 2e chromosome X qu’elle possède peut
« compenser » l’altération située sur le 1er chromosome X. Elle peut
transmettre le gène muté à ses enfants.
Il est, cependant, possible qu’une femme soit atteinte
par la maladie
si ses 2 chromosomes X sont porteurs du gène muté
ou si le chromosome porteur du gène muté est dominant sur l’autre.
Si un homme possède le gène G6PD muté, il est atteint
par la maladie
car le chromosome Y ne peut « compenser »
l’altération située sur l’unique chromosome X qu’il possède.
Un homme ou une femme atteint par la maladie ou une
femme « porteuse saine » risque de transmettre le gène
muté à leurs enfants.

Pour plus d’information sur la transmission de l’atteinte
génétique, consultez votre médecin (conseil génétique).

Signes et conseils
de prise en charge
Les principales manifestations de la maladie sont :
A la naissance :
une jaunisse (= ictère), survenant souvent au 2-3e jour de vie et
se manifestant par une coloration jaune de la peau et des yeux, • une pâleur (en rapport avec l’anémie).
La jaunisse dans les premiers jours de vie peut révéler le déficiten G6PD, une hospitalisation de l’enfant est nécessaire pourassurer la prise en charge et éviter les complications,notamment, neurologiques.
Chez l’enfant et l’adulte :
Le plus souvent, il n’y a pas de manifestation de la
maladie dans la vie quotidienne.
• Le risque principal est la survenue d’accidents graves
dus à l’apparition d’une anémie hémolytique aiguë,
favorisés par la prise de certains médicaments ou de produits et
aliments contre-indiqués en cas de déficit en G6PD.
L’apparition brutale d’une pâleur, d’une fièvre, parfois
d’un ictère, d’une fatigue
inexpliquée, d’urines foncées doit
faire penser à la survenue d’un accident hémolytique.
Un malaise brutal à la suite de la prise d’un médicament ou
d’un aliment contre-indiqué peut être la première manifestation
d’un accident hémolytique.
Dans tous les cas, consultez d’urgence à l’hôpital ou
faites appel au 15 (ou 112).

Si le diagnostic est confirmé, des transfusions sanguines sontnécessaires, parfois une exsanguino-transfusion (échanges de sang).
Le risque de survenue d’un accident hémolytique aigu après
l’ingestion d’un médicament ou d’aliments contre-indiqués varie
selon les personnes (en fonction du type de variant génétique).
Une fièvre peut, parfois, déclencher un accident d’hémolyse.
Cependant, pour chaque personne porteuse d’un déficit en
G6PD, il n’est pas possible de prévoir ce risque à l’avance.

En respectant les contre-indications et précautions
d’utilisation des médicaments et aliments contre-
indiqués, ces complications peuvent être évitées .

Des calculs dans la vésicule biliaire, responsables de douleurs
abdominales droites, associées, parfois, à une fièvre avec unejaunisse, peuvent compliquer la maladie, nécessitant parfois uneintervention chirurgicale.
Consultez en cas de douleurs abdominales.
Plus rarement, des manifestations au long cours : pâleur,
Dans ce cas, un suivi spécialisé est nécessaire, la prescriptiond’acide folique, parfois de transfusions sanguines peuvent êtrenécessaires.
Pour éviter les complications ou
pour y faire face plus efficacement,
suivez les règles d’or.
Pour toute information
concernant ce déficit, consultez :
(For further information on this disease) > le site « Orphanet » : www.orpha.net
rubrique « G6PD »et rubrique « Orphanet-urgences » > de l’AFSSAPS : www.afssaps.sante.fr
> de l’AFSSA : www.afssa.fr
> de l’INSERM : www.gs-im3.fr/G6PD/
> del’Association Vigifavisme : www.vigifavisme.com
www.sante.gouv.fr
Hôpital Necker
Enfants malades
En cas de perte de la carte, prière de retourner ce document à son titulaire.

Source: http://www.integrascol.fr/documents/g6pd_conseils_finale11.pdf

lagrou.it

Lettera aperta ai politici, ai professionisti delle salute e ai mezzi di comunicazione La posizione dell’Associazione Culturale Pediatri sulla nuova influenza A/H1N1 Quello che sappiamo per certo di questo nuovo virus influenzale A/H1N1 , è che per ora si è dimostrato meno aggressivo della comune influenza stagionale . Diventa perciò difficile capire perché sia stato dichiarato

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