ous module 3 : Histoire des sciences de la santé QCM 1. Les origines de la médecine occidentale, la médecine primitive : A. La Mésopotamie a été le berceau de plusieurs grandes civilisations, et notamment des Sumériens, Akkadiens, Babyloniens (avec le Roi Hammourabi) et Néobabyloniens (avec Nabuchodonosor). Vrai B. Le code d’Hamourabi pose les règles et le rôle du médecin. Un monopole partiel du soin, partagé avec mages et autres shamans, lui est déjà confié. Vrai C. La civilisation égyptienne s’étend sur 3 000 ans et on lui attribue les premières observations cliniques réel es et les premières méthodes thérapeutiques. Vrai D. Mais cette médecine égyptienne fait constamment appel à la notion de maladie châtiment : sous influence des mythes et des dieux, el e n’en témoigne pas moins d’un début de « rationalité » médicale. Vrai E. Tout est Vrai. Vrai QCM 2. La médecine hippocratique : A. El e marque une rupture profonde avec la médecine égyptienne et sumérienne en refusant notamment de se référer exclusivement au châtiment pour expliquer la maladie. Vrai B. Cette médecine hippocratique va se développer dans un environnement exceptionnel (qu’on a pu qualifier de « miracle grec ») qui s’ouvre aux réalités et influences extérieures au champ de la médecine. Vrai C. La pensée hippocratique est considérée comme l’apogée de la philosophie grecque. Faux, le représentant le plus évident de la philosophie grecque est Socrate. D. Hippocrate serait né vers 377 avant J.C. sur l’île de Cos. Faux, il serait né vers 460 av J-C, 377 av. J.C. étant la date de sa mort. E. Tout est vrai. Faux QCM 3. Médecine hippocratique et anatomie : A. Hippocrate décrit les organes selon leur fonction. Faux, Hippocrate décrit les organes selon leur forme et non pas selon leur fonction. B. Hippocrate ne distingue pas les artères des ligaments, ni des nerfs. Vrai. C. Hippocrate a une connaissance grossière de la cavité supérieure, le thorax. Vrai D. Hippocrate donne, à travers ses dissections, une description très évasive de l’appareil génital féminin. Vrai, la preuve en est que Rabelais, encore influencé par la médecine hippocratique, fait naître Gargantua par l’oreille de sa mère. E. Tout est faux. Faux. 4. Galien : A.
Se conformait à un raisonnement extrêmement finaliste qui l’amenait quelquefois à formuler quelques idées
Etait un philosophe frappé par l’organisation de la vie et par sa qualité ; il évoquait la possibilité de
l’existence d’une puissance supranaturel e présidant cette organisation. VraiC.
Par cette idée de puissance supranaturel e, il rejoint la pensée d’Hippocrate.
Faux, Hippocrate et Galien différaient sur ce point. D.
Galien, fervent chrétien, dictera l’essentiel de la pensée sur la santé et la maladie du christianisme naissant.
Faux, Galien n’était PAS chrétien. E.
5. Galien : A.
va se différencier de la médecine hippocratique en identifiant la notion d’organe infecté.
Faux, organe affecté B.
est à l’origine de la méthode anatomo-clinique qui se développera au XIXème siècle.
va déterminer quatre humeurs à partir des tempéraments hippocratiques : sanguine, phlegmatique,
mélancolique et colérique. Faux, « 4 tempéraments à partir des humeurs hippocratiques »D.
va déterminer 4 tempéraments à partir des humeurs hippocratiques : colérique, mélancolique, apathique et
sanguin. Faux, sanguin, phlegmatique, mélancolique et colériqueE.
6. Parmi les évènements suivants, certains sont à l’origine des bouleversements de la Renaissance. Cochez les réponses fausses : A. La prospérité économique.
B. La redécouverte des auteurs anciens favorisée par la chute de l’Empire Romain d’Occident.
C. La dégradation du système médiéval sur le plan social et religieux avec la Réforme notamment.
D. La découverte du nouveau monde et l’achèvement de la Reconquista espagnole avec la prise de Grenade en
E. La découverte des caractères mobiles de l’imprimerie, permettant la diffusion des connaissances. 7. La naissance du raisonnement scientifique à la Renaissance et l’épanouissement de la culture : A.
La naissance du raisonnement scientifique à la Renaissance est due à un homme : Galilée.
Copernic publie en 1543, un ouvrage révolutionnaire, Revolutionibus Orbium Celestum. La même année, un
certain Vésale publie De Corpori Humani Fabrica. Vrai, 1542 aussiC.
Dans cet ouvrage, il affirme que la Terre est au centre de l’univers et que le soleil tourne autour de cette
Il obtient les faveurs de l’Eglise car ses théories sont en accord avec les Saintes Ecritures.
Faux, pas vraiment en réalité. Cela contredit les écritures saintes pour qui le soleil est au centre de l’univers. Néanmoins, il a retardé de plusieurs années la parution de l'œuvre de sa vie. Ses croyances et la peur de la réaction de l'Église en sont les principales raisons. Ce texte ne sera publié que le jour de sa mort. E. Tout est faux. Faux. 8. Copernic, sa démarche et son influence sur son époque : A.
Copernic utilise une démarche scientifique qui sera par la suite utilisée au XIXème siècle par Claude
La démarche scientifique de Copernic est la suivante : il constate que la théorie n’est pas conforme à ce qu’il
observe. Il analyse les textes à sa disposition sur le sujet. Il fait une hypothèse. Puis il va confronter cette hypothèse à ses observations. VraiC.
Sa démarche va imprégner la vie intel ectuel e avec le passage de la physique du « comment » au
« pourquoi » avec Galilée. Faux, du pourquoi au comment (note : en science, comment = causes efficientes / pourquoi = causes premières) D.
Cette démarche scientifique va également imprégner la pensée médicale, en l’animant notamment du
concept de doute socratique. Vrai : « tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien ». E.
9. De Galien à Harvey, quinze siècles pour une remise en cause : A.
Le premier à avoir remis en cause le système de Galien est Ibn Al Afis, médecin arabe du seizième siècle
après J-C. Faux, du XIIIème siècle. B.
Vésale n’a pas remis en question la théorie de Galien. En effet, lors de ses dissections anatomiques, il a
remarqué des pores au sein de la paroi interventriculaire. Faux, il n’a pas constaté aucun pore au sein de la paroi, mais l’imprégnation galénique était tel e que dans la première édition de son ouvrage, il a admis qu’il y en avait. C.
La découverte des valves veineuses remet la théorie galénique en question. Même les plus fervents
galénistes admettent qu’el e n’est plus cohérente. Faux, les galénistes citent Aristote et expliquent que ces valves veineuses sont des artefacts post mortem. D.
Servet a fourniune description précise de la petite circulation.
Faux 10. La peste A. Chronologiquement 3 épidémies de peste se succédèrent : la peste noire, la peste de Justinien et la 3ème pandémie. Faux, d’abord la peste de Justinien puis la peste noire. B. L'expression « pars vite et reviens tard » vient de l'épidémie de peste noire qui sévit au moyen-âge. Vrai C’était en quelque sorte la seule façon d’échapper à l’épidémie. C. Paul Louis Simond a découvert Yersin Pestis lors de l'épidémie de Hong Kong. Vrai D. La peste était considérée comme un châtiment divin dans la culture populaire. Vrai E. La peste repose sur deux acteurs particuliers: le rat (toutes les espèces) et la puce. Faux, principalement le rat noir. 11. La Syphilis A. El e était appelée l'éruption française pour les Anglais). Vrai B. On a observé un changement épidémiologique au cours de son histoire: initialement bénigne, el e est devenue très virulente. Faux, c’est l’inverse. C. Le Treponème pâle a été mis en évidence par Schaudinn et Hoffman en 1805. Faux, 1905. D. El e est aujourd'hui en voie d'être éradiquée. Faux, c’est une MST extrêmement répandue. E. La syphil is serait originaire du « nouveau monde » et aurait été « importé » par les marins de Christophe Colomb. Vrai 12. Parmi les fléaux suivants, lesquels font partie des 7 grandes pathologies les plus meurtrières de l'histoire ? A. Grippe H1N1 Faux B. Peste Vrai C. Variole Vrai D. Tuberculose Faux E. Choléra Vrai 13. La variole A. El e a contribué à la victoire des conquistadors en Amérique, bien que les indigènes soient immunisés contre la grande vérole. Vrai, grande vérole = syphilis, petite vérole = variole B. Jenner a découvert le principe de la vaccination car les fermiers ayant eu le cow pox étaient immunisés contre la variole. Vrai C. La variole a été déclarée éradiquée par l'OMS en 1979. Vrai D. Actuel ement el e n’est plus considérée comme un agent potentiel du bioterrorisme. Faux, el e est considérée comme un agent potentiel du bioterrorisme.
E. Tout est vrai. Faux 14. Le concept de quarantaine : A. Le mot quarantaine vient d'Hippocrate qui estimé qu'une maladie se déclarait en général dans les 40 jours. Vrai B. A côté du caractère biologique, ce concept a un aspect psychologique. Vrai C. Les sanatoriums étaient destinés à soigner la syphilis. Faux, la tuberculose. D. Actuel ement, le principe de mise en quarantaine a été abandonné au profit de méthodes plus efficaces. Faux, toujours utilisée : exemple de la grippe aviaire ou du SRAS. E. Tout est faux. Faux 15. Le paludisme : A. Au début du XVIIIème siècle, les signes cliniques du paludisme sont connus ainsi que la sensibilité spécifique au quinquina. Faux, XIXème B. Les découvertes majeures interviennent entre 1820 et 1900. Vrai C. Il n’existe aucune démonstration réel e du rôle du moustique dans la propagation de la maladie. Faux D. La quinquina est un fruit utilisé à la base par les indiens du Pérou. Faux, issu de l’écorce de plusieurs espèces d’arbre E. Tout est vrai. Faux 16. A propos de François Magendie : A. L’ouvrage Quelques idées générales sur les phénomènes particuliers au corps vivant, paru en 1809, est l’œuvre de Magendie. Vrai B. Sa conception révolutionnaire se heurte à la philosophie vitaliste défendue par un certain Xavier Bichat. Vrai C. Le vitalisme est une traditionpour laquel e le vivant n'est pas réductible aux lois physico-chimiques[] ; el e envisage lacomme de laanimée d'un principe ou qui s'ajouterait, dans le cas des êtres vivants, aux lois de la matière. Vrai D. Bichat aurait déclaré : « je ne peux concevoir qu’entre les lois qui régissent les corps vivants et cel es qui règlent les corps inertes, il existe une ligne de démarcation ». Faux, c’est le discours de Magendie 17. Les travaux de Magendie : A. Il va introduire la physiologie expérimentale et physicochimique. Vrai B. A ses yeux, la médecine n’est que la physiologie de l’homme malade. Vrai C. Il est le créateur de la neurophysiologie et découvre, à l’étude, le nerf phrénique. Faux (nerf phrénique = Galien). D. Il est aussi le fondateur de la pharmacologie moderne. Vrai E ; Il travailla sur la physiologie des racines antérieures et postérieures des nerfs rachidiens, et distingua leurs racines motrices et leurs racines sensitives. Vrai 18. Claude Bernard, les dates importantes : A. Ses dates de naissance et de mort sont : 1813-1878. Vrai
B. Ses dates de naissance et de mort sont : 1783-1855. Faux, il s’agit de cel es de Magendie. C. C’est en 1857 qu’il crée le concept de milieu intérieur. VraiD. En 1857, il publie Introduction à l’étude de la médecine expérimentale.
C. En 1809, il publie Introduction à l’étude de la médecine expérimentale. Faux
19. Parmi les travaux suivants, lesquels n’ont pas été réalisés par Claude Bernard ? A. Les ravaux sur le suc pancréatique Faux B. Les travaux sur le grand sympathique. Faux C. Les travaux sur la fonction glycogénique du pancréas. Faux, du foie D. Les travaux sur le pneumogastrique. Faux E. Les travaux sur la pénicilline. Vrai 20. Pasteur : les travaux de Pasteur s’articulent autour de 3 axes : A. L’étude du rôle des « microbes » dans la survenue des maladies infectieuses. Vrai B. L’asepsie. Vrai C. La mise au point de la vaccination. Vrai D. Travaux sur la fonction glycogénique du foie. Faux E. L’étude des fonctions nerveuses. Faux 21. Pasteur : 5 thèmes principaux peuvent être individualisés dans le cours de ses travaux: A. Pasteurisation et contrôle de la fermentation Vrai B. La négation de la génération spontanée Vrai C. La démonstration de la valeur de la vaccination anti charbonneuse chez le mouton Vrai D. La découverte du principe de vaccination pastorienne Vrai E. L’application chez l’homme du principe de vaccination contre la rage et ses conséquences Vrai 22. Pasteur :
A. Il va imposer la prévention par la vaccination mise au point par Jenner en 1796 contre la variole à partir de la vaccine de vache. VraiB. Le concept de vaccination de Pasteur est très différent de celui de Jenner. VraiC. La vaccination pastorienne fait appel au germe spécifique de la maladie dont la virulence a été atténuée par différents procédés. VraiD. En1885 Pasteur fait ses premiers essais sur l’Homme du vaccin contre la rage. VraiE. La vaccination Pastorienne va avoir un impact extrêmement important sur la médecine de l’époque. Vrai
20. Concernant ses travaux sur le grand sympathique : A. A l’époque, on pensait que la chaleur animale était due à des phénomènes de combustion qui se déroulaient dans le sang. Vrai B. A cette époque, on pensait que les fibres sympathiques servaient purement et simplement à stimuler les phénomènes chimiques sanguins. Vrai C. L’hypothèse formulée par Claude Bernard fut la suivante : « si je supprime l’action du système sympathique, je
dois alors diminuer la chaleur, donc diminuer la température dans la partie des tissus qui étaient innervés par ces fibres sympathiques, car je vais diminuer ces réactions chimiques ». VraiD. En sectionnant le grand sympathique chez le lapin, il constata effectivement une diminution de température de la face de l’animal, du côté où le nerf avait été coupé, confirmant ainsi son hypothèse. Faux, augmentation de la température. E. Au contraire, il constata une diminution de la température (ce qui était paradoxal par rapport à l’hypothèse de départ) ainsi qu’un myosis (augmentation du diamètre de la pupil e) au niveau de l’œil du côté où le nerf avait été sectionné. Faux, myosis = diminution du diamètre de la pupil e. ous module 1 : l’Homme et le monde vivant 21. Thermodynamique : Haumont A- Certaines periodes dans des regions ensoleil ees, chaudes et humides ont permis une vegetation abondante (au Carbonifere pas exp) et la captation du CO2 atmospherique par les plantes lors de la photosynthese. Vrai B. Des vegetaux et des animaux ont ete fossilises dans des lacs ou des mers interieures, avec formation de charbon (vegetaux superieurs, fougeres.) de petrole ou de gaz (algues, plancton, vegetaux terrestres) pendant des dizaines ou des centaines de mil ions d’annees. Vrai C- L’Homme s’est ensuite servi de la biomasse fossile comme combustible. De nos jours, il ne s’en sert plus que sous forme de charbon. Faux D- De nos jours, le nucléaire représente plus de 50% de l’approvisionnement énergétique mondial total. Faux E- De part l’avancement technologique, on se sert de moins en moins du charbon comme combustible au fil du temps. D’ail eurs, en l’an 2000, il ne représentait qu’une faible part de l’approvisionnement énergétique mondial total. Faux 22. Biocarburants A- Les biotechnologies sont des technologies de conversion. Vrai B- Les biotechnologies sont des technologies de d’extension dynamique. Cela ne veut rien dire. C- Un combustible ne peut être que liquide. Faux D- Un combustible ne peut pas être solide. Faux E- Tout est faux. Faux 23. Relations entre l’Homme et son environnement :
A. (a) peu marquée (b) peu marquée (c) élevé (d) élevé (e) faible (f) marquéeB. (a) importante (b) peu marquée (c) élevé (d) faible (e) faible (f) marquéeC. (a) importante (b) peu marquée (c) élevé (d) élevé (e) marquée (f) marquéeD. (a) importante (b) importante (c) élevé (d) élevé (e) faible (f) marquéeE. (a) importante (b) peu marquée (c) élevé (d) élevé (e) faible (f) marquéeVrai
QCM 24. Relations entre l’homme et son environnement ; toujours selon le tableau du QCM 23:
A. (g) absentes (h) présentes (i) « hématologique » (j) « cérébrales»B. (g) absentes (h) présentes (i) « vasculaire » (j) « hématologique »C. (g) absentes (h) présentes (i) « hématologique » (j) « vasculaire »VraiD. (g) présentes (h) présentes (i) « hématologique » (j) « vasculaire »E. Tout est faux
QCM 25. Relation homme/environnement : A.
La pol ution de l’environnement par l’homme augmente avec l’évolution des progrès bioécologiques.
Cette pol ution est issue exclusivement de deux grandes sources : production d’énergie (charbon pétrole,
nucléaire), industrie chimique. Faux, trois, en plus agriculture (pesticides)C.
La pol ution engendrée par les usines (production de SO2 et NOx) entraîne des réactions chimiques en
altitude responsables des pluies acides caractérisées par un pH supérieur à 5. Faux, inférieur à 5. D.
Les pluies acides entraînent une dégradation des monuments (sculptures, bâtiments…) ainsi qu’une
acidification des lacs et rivières. VraiE.
QCM 27. Nomenclature et définitions : A. La systématique n’est pas synonyme de taxinomie Faux, systématique = taxinomie B. La taxinomie a pour but d’établir un classement hiérarchisé de taxons. Vrai C. Les critères morphologiques des êtres vivants sont nécessaires mais non suffisants pour décrire des espèces. Vrai D. Dans Lucanus cervus, Lucanus est le nom générique. Vrai E. L'interfécondité au sein d'une espèce n'est pas vérifiable sur tous les êtres vivants. Vrai QCM 28. L’ethnopharmacologie dans la recherche de nouveaux médicaments : A. Les flores non explorées constituent les sources privilégiées de nouveaux médicaments potentiels. Vrai B. Dans la provenance des produits naturels bioactifs, on compte 74% de champignons, le reste provient des plantes, animaux et bactéries. Faux, on compte 26% de champignon, 27% de plantes, 34% des animaux, 13% des bactéries. C. L’ethnobotanique, l’ethnopharmacologie, se basent sur l’utilisation traditionnel e des végétaux. Vrai D. La découverte de substances naturel es par chimiotaxonomie se base sur des critères anatomiques. Faux,… il s’agit d’utiliser des critères chimiques en supplément des critères morphologiques, anatomiques, histologiques…. E . 20% de la population mondiale se soigne avec les plantes. Faux, 80% QCM 29. Biodiversité : résilience d’un écosystème : A. La biodiversité est un réseau d’interactions entre organismes de même espèce et d’espèces différentes. Ainsi, il y a une interdépendance radicale de l’humain et du non humain (la nature). Vrai B. Un écosystème c’est l’ensemble formé par une association ou une communauté d’êtres vivants (ou biotope) et son environnement géologique, hydrologique, climatique etc…. Faux, biotope biocénose C. La résilience, écologiquement parlant, est la capacité d’un écosystème à récupérer un fonctionnement et/ou un développement normal après avoir subi un traumatisme. Vrai D. L’adaptation est un des mécanismes facteur de résilience aux écosystèmes. Vrai E. « Les espèces qui survivent ne sont pas les espèces les plus fortes, ni les plus intel igentes, mais cel es qui s’adaptent le mieux aux changements » est une citation d’Albert Einstein Faux, Charles Darwin 30. Waffo : Plantes : sources de médicament. Notion d’ethnopharmacologie.
A. L’ethnobotanique est la relation entre sociétés humaines et monde végétal. VraiB. L’ethnopharmacologie c’est l’exploration interdisciplinaire de l’ensemble des matières végétales, animales, minérales et des savoirs et pratiques s’y rattachant, que les cultures locales mettent en œuvre à des fins thérapeutiques (curatives, préventives ou de diagnostic). Vrai, 100% définitionC. 20% de la population mondiale se soigne avec des plantesFauxD. L’utilisation traditionnel e des plantes est un guide précieux vers les espèces végétales d’intérêt. Les pratiques culturel es permettent d’orienter les recherches scientifiques. VraiE. Tout est faux. Faux
31. Waffo : Plantes : sources de médicament
A. Le Podophylle d’Amérique était utilisé il y a une centaine d’années principalement pour ses propriétés antipyrétiques. FauxB. Le Podophylle d’Amérique était utilisé il y a une centaine d’années principalement pour ses propriétés verrucides. VraiC. Le principe actif (lignanes) issu du podophylle a des propriétés antimitotiques. Il est également très toxique. On l’utilise notamment dans le traitement des condylomes. VraiD. De nombreuses plantes possèdent des principes actifs utiles au traitement de certains cancers : tel que l’If d’Europe dans le traitement du cancer des poumons non à petites cel ules et du cancer de la prostate…VraiE. …ou encore la pervenche de Madagascar et le traitement des lymphomes et des leucémies. Vrai
32. Waffo : Plantes : sources de médicament
A. La metformine, un antidiabétique oral normoglycémiant utilisée dans le diabète de type 1 est un principe actif issu de la Galéga officinal. FauxB. La metformine (Glucophage®), un antidiabétique oral normoglycémiant utilisée dans le traitement du diabète de type 2 est un principe actif issu de la Galéga officinal. VraiC. De l’armoise annuel e est issu l’artémisinine, qui est actuel ement l’antipaludique le plus puissant à disposition des médecins. VraiD. De la digitale sont issus des principes actifs permettant de traiter les insuffisances cardiaques. Autrefois en Europe, son utilisation traditionnel e était orientée vers le traitement de l’hydropisie engendrée par une insuffisance cardiaque. VraiE. De la digitale sont issus des principes actifs permettant de traiter les insuffisances cardiaques. Autrefois en
Europe, son utilisation était principalement liée à ses propriétés verrucides. Faux
ous module 2 : Santé Publique 33. Concernant la maladie d’Alzheimer en France:
C’est une maladie pour laquel e l’égalité des chances n’est pas respectée.
C’est une maladie sous médicalisée.
C’est une maladie extrêmement médicalisée.
C’est une maladie extrêmement bien comprise.
Vrai 34. A propos de la maladie d’Alzheimer : A.
Son évolution est caractérisée par un début brutal suivi d’un déclin cognitif continu.
Son évolution est caractérisée par un début progressif puis un déclin cognitif brutal.
Faux, début progressif et déclin cognitif continu. C.
La maladie d’Alzheimer, histologiquement parlant, correspond à la destruction du locus niger ; la même zone
est touchée dans la maladie de Parkinson. Faux, locus niger touché dans la maladie de Parkinson, pas dans la maladie d’Alzheimer. D.
Un tiers des personnes accompagnant le malade dans sa maladie, meurent avant le malade lui-même.
La maladie d’Alzheimer est une dégénérescence neuro-fibril aire. 35. Concernant la prévention : A.
La prévention correspond à l’ensemble des mesures (actions, attitudes et comportements) prises envers une
population, qui visent à éviter la survenue des maladies et autres problèmes de santé et plus généralement à maintenir et à améliorer la santé. VraiB.
Les déterminants de santé sont les facteurs personnels, sociaux, économiques et environnementaux qui
déterminent l’état de santé des individus ou des populations. VraiC.
En prévention, ce sont les déterminants de santé qui sont ciblés prioritairement.
Lorsque la santé est appréciée par des indicateurs objectifs (mortalité prématurée) ou subjectifs (qualité de
vie), on peut observer des différences qui ne sont pas seulement évitables, mais sont considérées comme justes et équitables. Faux, injustes et inéquitables… bien lire la proposition jusqu’au bout. E.
Une démarche préventive est individuel e et systématique. 36. Les cancers : A. Les cancers du sein et du poumon sont plutôt des cancers rares, découverts chez des personnes très âgées (relativement à la moyenne). Faux, plutôt des cancers fréquents découverts à un âge jeune (relativement à la moyenne). B. Si les statistiques épidémiologiques montrent une diminution du nombre de cancers en France, c’est en partie due au fait que l’on détecte de moins en moins bien certains types de cancers. Faux, les statistiques augmentent car la détection des cancers s’améliore C. En France, la politique de dépistage préconise de découvrir des cancers aux stades les plus précoces possibles. Il est ainsi possible désormais de découvrir des cancers pauci voire asymptomatiques. Vrai D. L’alcool est un facteur de risque important pour les cancers de l’œsophage, du pharynx, du larynx ou encore du foie. Vrai E. Tout est vrai. Faux. 37. Les cancers : A. La létalité du cancer correspond au nombre absolu de décès imputables au cancer
Faux, c’est la mortalitéB. La latence entre cancer du sein et décès est généralement longue. Vrai, il existe certains cancers foudroyants. C. La mortalité par cancer a augmenté durant les quarante dernières années. VraiD. Le risque de mortalité par cancer a augmenté depuis 40 ans. Faux, attention de ne pas confondre la mortalité par cancer et le risque de mortalité. E. L’alcool est la première cause de mortalité par cancer évitable. Faux, le tabac est la première cause de mortalité évitable.
38. A propos du SIDA : A.
Le VIH est un virus à ARN appelé rétrovirus.
L’évolution vers le stade de SIDA est lente en absence de traitement.
Vrai, el e est lente, mais encore plus si on la maladie est traitée. C.
L’évolution vers le stade de SIDA est lente avec traitement.
En France, on estime entre 100 000 et 150 000 le nombre de personnes vivantes avec le VIH. Les régions
les plus touchées sont les DOM et l’Ile-de-France. VraiE.
Il y a en France une inégalité d’accès aux traitements. 39. Parmi les propositions suivantes, lesquelles correspondent à une évolution de la maladie au stade SIDA sans traitement (une seule proposition juste) ? A. La latence entre le stade SIDA et le décès est très courte (autour d’un an et demi). Au stade SIDA, on remarquera dès le début une chute très rapide des LT CD4 puis une augmentation. Élément important, les antécédents de complication du SIDA (pneumocystose par exemple) sont de très mauvais pronostic. Vrai B. La latence entre le stade SIDA et le décès est très lente (autour d’un an et demi). Au stade SIDA, on remarquera dès le début une augmentation très rapide des LT CD4 puis une chute progressive. Élément important, les antécédents de complication du SIDA (pneumocystose par exemple) sont de très mauvais pronostic. Faux C. La latence entre le stade SIDA et le décès est très courte (autour d’un an et demi). Au stade SIDA, on remarquera dès le début une chute très rapide des LT CD4 puis une augmentation. Élément important, les antécédents de complication du SIDA (drépanocytose par exemple) sont de très mauvais pronostic. Faux D. La latence entre le stade SIDA et le décès est très lente (autour d’un an et demi). Au stade SIDA, on remarquera dès le début une augmentation très rapide des LT CD4 puis une chute progressive. Élément important, les antécédents de complication du SIDA (pneumocystose par exemple) ne sont pas de mauvais pronostic. Faux E. La latence entre le stade SIDA et le décès est très courte (autour d’un an et demi). Au stade SIDA, on remarquera dès le début une chute très rapide des LT CD4 puis une augmentation. Élément important, les antécédents de complication du SIDA (pneumocystose par exemple) ne sont pas de mauvais pronostic. Faux 40. Concepts de prévention, généralités : A.
La prévention, c’est l’ensemble des mesures (actions, attitudes et comportements) prises vis-à-vis d’une
population, qui visent à éviter la survenue des maladies et autres problèmes de santé et plus généralement à maintenir et à améliorer la santé. El e s’applique exclusivement à la population en général. Faux, la prévention peut être plus ou moins ciblée sur une partie de la population précisément par exemple. B.
Les facteurs de risques sont les facteurs personnels, sociaux, économiques et environnementaux qui
déterminent l’état de santé des individus ou des populations. Faux c’est la définition des déterminants de santé. C.
En prévention, ce sont les facteurs de risques qui sont ciblés prioritairement.
Faux, ce sont les déterminants de santé D.
Lorsque la santé est appréciée par des indicateurs objectifs (mortalité prématurée) ou qu’el e est ressentie
(qualité de vie), on peut observer des différences au plan de la santé qui ne sont pas seulement évitables, mais sont considérées comme injustes et inéquitables. VraiE.
Une démarche préventive est col ective et systématique. 41. A propos des différents niveaux de prévention :
L’OMS a établi une classification de la prévention selon le moment où el e est appliquée en trois niveaux :
primaire, secondaire et tertiaire. Ces trois dimensions se rapportent à la santé et pas directement à la maladie. Faux, ces trois dimensions se rapportent à la maladie et pas directement à la santé. B.
L’objectif de la prévention secondaire est de dépister et traiter les maladies ayant déjà provoqué une
altération pathologique, mais n’ayant pas encore atteint le stade auquel le malade vient se faire soigner spontanément. Vrai. C.
La prévention primaire vise à réduire l’incidence de la maladie, en réduisant l’évolution et/ou la durée de
cel e-ci. Faux, « en empêchant l’apparition de nouveaux cas » ; mais le début est vrai, la prévention primaire vise à réduire l’incidence de la maladie. D.
L’objectif de la prévention primaire est de combattre la maladie en protégeant l’individu et la population avant
qu’ils aient subi la première atteinte. VraiE.
La prévention secondaire vise à réduire la prévalence de la maladie, en empêchant l’apparition de nouveaux
cas. Faux, « en réduisant l’évolution et/ou la durée de cel e-ci » ; mais le début est vrai, la prévention secondaire vise à réduire la prévalence de la maladie. 42. A propos de la démarche curative : A. La démarche curative s’oppose à la démarche préventive. Vrai B. La démarche curative se situe "en amont" du problème. Faux C. La démarche curative est individuel e. El e est bien plus onéreuse que la démarche préventive. Vrai D. Cette démarche curative ne permet pas de contrôler l’extension de la maladie au sein de la population. Vrai E. Tout est vrai. Faux. 43. A propos de la démarche préventive, cochez les réponses fausses : A. est individuel e. Faux B. est onéreuse. Faux C. en amont de la maladie. Vrai D. permet de contrôler l’extension de la maladie. Vrai E. se décline en prévention primaire, secondaire et tertiaire. Vrai
44. Le SIDA : A.
Le dépistage proposé dans le cadre du SIDA est une prévention secondaire destinée à l’ensemble de la
population, sans distinction d’âge, de sexe ou d’ethnie. Faux, le dépistage proposé dans le cadre du SIDA est une prévention secondaire ciblée. B.
Le préservatif est un exemple de prévention primaire de la transmission du VIH.
Le don du sang consiste à la fois en une prévention secondaire du donneur de sang mais aussi à une
prévention primaire pour le receveur du culot. VraiD.
Un des moyens proposé pour endiguer la propagation de l’épidémie dans la population toxicomane est
l’accessibilité au matériel d’injection stérile et à usage unique (seringues gratuites disponibles en pharmacie). Faux, seringues en vente libre. E.
45. Les cancers, dépistage : A.
La prévention primaire consiste exclusivement à faire des campagnes de prévention dans la population.
Faux, ce n’est pas le seul moyen de faire de la prévention primaire au sein de la population. B.
Chez la femme, les cancers les plus fréquents sont : sein, colon-rectum, poumon.
Les dépistages visent à détecter, au plus tôt, en présence de symptômes, des lésions susceptibles d’être
cancéreuses ou d’évoluer vers un cancer. Faux, en l’absence de symptômes. D.
En France, on a une évolution croisée des cancers : l’incidence des cancers dont le pronostic est favorable
augmente, alors que cel e des cancers agressifs diminue. VraiE.
Les dépistages de cancers résultent toujours d’une démarche de prévention secondaire.
Faux : même si le dépistage est surtout du domaine de la prévention secondaire, le dépistage précoce d’une anomalie peut permettre d’éviter l’apparition d’un cancer (on demeure alors dans le registre de la prévention secondaire).
Strategies for subtypes—dealing with the diversity ofbreast cancer: highlights of the St Gallen InternationalExpert Consensus on the Primary Therapy of EarlyBreast Cancer 2011A. Goldhirsch1*, W. C. Wood2, A. S. Coates3, R. D. Gelber4, B. Thu¨rlimann5, H.-J. Senn6 & Panelmembers 1International Breast Cancer Study Group, Department of Medicine, European Institute of Oncology, Milan, Italy;
Avicenna and Evidence Based Medicine Evidence Based Medicine (EBM) is now generally perceived to be the dominant operating system in con-ventional medicine. It is unsurprising then that some have counseled complementary and alternative medi-cine practitioners to resist EBM 1,2. The efficacy of medicinal herbs does need to be established and toxicity, contraindications and side effects als